L’installation Défendu de se baigner propose de mettre en scène la piètre qualité de l'eau dans les communautés autochtones à travers le Canada. Dans un pays aussi industrialisé et développé que le nôtre, il existe aujourd’hui plus de 150 communautés autochtones qui n’ont toujours pas accès à de l’eau potable, ce qui constitue fondamentalement une entrave au droit humain.
Présentée sur la place publique, l’installation Défendu de se baigner comporte plusieurs sculptures de glace laissant apparaître des vêtements encastrés qui fondent sous la lumière des projecteurs. Alliant vidéo, sculpture et son, l'artiste s'éloigne d'une approche médiatique convenue afin de souligner le manque cruel d'actions constructives pour la santé des premières nations et ainsi encourager une prise de parole.
Défendu de se baigner est fait dans un esprit critique des pouvoirs coloniaux sur la réalité des communautés autochtones. Lors de l’évènement, des bouteilles d’eau seront vendues au prix courant dans les communautés du nord, soit le double de ce qu’on retrouve en ville. Les profits seront versés à un organisme qui lutte pour la salubrité de l’eau.
Caroline Monnet – Défendu de se baigner
Installation présentée le 16 novembre 2017. En partenariat avec La SERRE – arts vivants dans le cadre de POSSIBLES, un projet de la programmation officielle des célébrations du 375e anniversaire de Montréal.
Réalisation, caméra et montage : Mélanie O’Bomsawin
Dans le cadre de la programmation de l’année 2017 d'OBORO, consacrée aux artistes et à la pensée autochtones.
Merci à Hexagram et à la Fondation Betty Averbach.
OBORO reconnait que ses activités ont lieu à Tiohtià:ke, en territoire kanien'kehá:ka non cédé.