Documentaire en dérive explore le processus ayant mené à la création de l'œuvre vidéo Boomerang (2019). Dans celle-ci, une promenade au bord de la mer ravive le souvenir d’une conversation avec un ami dans les montagnes, à l’aube; un souvenir qui émerge peu à peu pour ensuite se retrouver emprisonné derrière l’écran d’un journal télévisé. Ce projet puise son inspiration dans l’idée du décalage, celui qui est engendré par les délais de la transmission électronique, dû à un écart son/lumière, ainsi que celui qui résulte de l’actualisation du passé par la mémoire. La résidence de l'artiste à OBORO revient sur les éléments déclencheurs de son projet – textuels et sonores – qui questionnent l’apparente instantanéité d’une transmission électronique et se donnent le défi de la rendre visible dans l’espace.
Documentaire en dérive
Nayla Dabaji, Documentaire en dérive, 2019