Fauxrmé (FR) de OBORO sur OBOROmobile.
Octobre 2012, résultats 127e Assemblée de l’Union Interparlementaire, ville de Québec, page 103 :
[…] Considérant que les rapports des missions du Comité en Colombie réalisées en 2009 et 2010 font une large place aux préoccupations relatives au respect des garanties d’équité dans les procédures pénales engagées contre des membres et d’anciens membres du Congrès, la Cour suprême exerçant à la fois les fonctions d’instructeur et de juge, et à la manière dont l’instruction et le procès sont traités en pratique; que, s’agissant du témoignage de paramilitaires démobilisés, la mission de 2010 a conclu que : "ces témoignages, pour utiles qu’ils puissent être, doivent être traités avec beaucoup de prudence. On ne peut pas tenir pour acquise la crédibilité de personnes qui ont commis des crimes atroces. Les paramilitaires démobilisés ont manifestement intérêt à agir d’une certaine manière pour bénéficier des peines plus légères prévues par la loi Justice et paix. En conséquence, beaucoup sont d’avis qu’il vaut mieux parler que se taire, même s’ils ne savent rien ou peu de choses des informations qui pourraient servir la justice."[1]
Le 5 juillet 2012, la Cour Suprême de Justice de la Colombie envoie Luis Fernando Almario, père de l’artiste, en prison préventive suite aux accusations de membres démobilisés du groupe paramilitaire AUC. Après 32 mois d’attente, ses audiences ont été fixées pour février 2015.
Parmi les 23 faux témoins montés contre son père, Paolo Almario en expose cinq. Leurs portraits sont présentés sous forme de photomosaïques composées de 4800 photos disposées à la main. Almario installe ces œuvres de grand format en délimitant un espace aux mêmes dimensions que celles de la cellule de son père. Au cours de l’exposition, les portraits seront déconstruits sous l’action de la machine de l’ordre.
[1] Version pdf sur www.ipu.org/conf-f/127/results.pdf