Nous sommes surveillés, le réseau est centralisé, les données filtrées et l’accès limité. Deux hackers, hacktivistes et leurs avatars. Elles font partie d'une milice underground. Elles se donnent pour mission de crypter le réseau. Tout crypter. Chaque mot, chaque image, chaque son. Ce n'est pas possible de tout crypter. Impossible. Trop d’#information. Et un tweet est intercepté à la volée. Elles retournent au code binaire, 0100100100010111, pour crypter celui-ci musicalement. Mais, ce n'est pas assez. Il faut le recrypter, le matérialiser en perles moléculaires pour diffuser le message, le transporter, le partager. Tous doivent donc l'ingérer. Car zéro liberté n’est pas une possibilité.
Réseau
© B. Contu, 2013