En détournant le regard du spectateur de la nature de l'objet, Karine Côté cherche à déstabiliser. Avec humour, elle opère un jeu de camouflages qui réinvente nos repères spatiotemporels. Au cours de sa résidence, elle souhaite créer un mur vivant qui explore le lien chorégraphique entre l'œuvre et le spectateur. Les déplacements dans l'espace génèrent alors une transposition mutuelle entre le visuel, le gestuel et le sonore.
Y'a rien à voir
© K. Côté, 2008