Jonathan Plante David Dufresne-Denis Nathalie LeBlanc Marie-Andrée Pellerin Jenn Pocobene Prix du très court-métrage GEORGES-LAOUN-OPTICIEN-OBORO 2012
© A. Tremblay, 2010
Prix du très court-métrage GEORGES-LAOUN-OPTICIEN-OBORO 2012 from Oboro Goboro on Vimeo.
Le lauréat
Jonathan Plante
Temps de passage [3m], 2012
Monochrome, cette animation image par image fut réalisée dans un espace blanc avec du ruban adhésif transparent. Le scénario est improvisé et découle de l’expérience du moment. Entre la performance, le collage, le dessin, la sculpture et la vidéo, cette œuvre allégorique nomme le vide avec le geste et la lumière. Ainsi, le temps de passage rend visible l’écart qui à la fois nous relie au réel et nous en sépare.
Les finalistes
David Dufresne-Denis
Cactus Sandrine [2m 59s], 2012
Une rumeur entendue dans plusieurs villes voudrait que parfois, devant une surpopulation de clochards ou de personnages itinérants, la ville leur offre pour toutes sortes de raisons farfelues, un aller simple pour une autre ville. Ainsi, un programme spécial de la ville de Bruxelles permet à Sandrine, une scientifique de rue, d’aller sauver le monde des ondes nocives, en commençant par Liège…
Nathalie LeBlanc
Désert déserté [2m 30s], 2012
Désert déserté est une courte vidéo contemplative, sans trame sonore, qui questionne la mobilité de la vidéo et la fixité de la photographie. Une diapositive apparait sur un fond noir, son cadre blanc agissant comme deuxième cadre dans la vidéo. Au centre, la pellicule transparente arbore une scène désertique, animée par les silhouettes qui y sont projetées. La superposition des images forme une trace à reconstituer, les éléments de la vidéo n’étant pas reliés, si ce n’est par leur aspect visuel.
Marie-Andrée Pellerin
Le dragon rouge [2m 20s], 2012
Un écran publicitaire projette une animation lumineuse dans un espace urbain. La présence de cette lumière soulève le caractère énigmatique du lieu. De nature plutôt contemplative, la séquence d’images et la brève apparition de personnages suggèrent quelques pistes narratives. Graduellement, les lieux explorés tendent à se dématérialiser et à s’extraire de leur contexte d'origine, prenant place dans un nouvel espace de mise en abîme : celui de l'écran dans un écran.
Jenn Pocobene
Swing [1m 3s], 2012
Les ballons roulent. Les serpentins colorent le sol. Vestiges d’une soirée de fête. Où sommes-nous? Une femme. Un homme. Pour eux, la danse continue. Les corps se rejoignent. L’un guide, l’autre apprend. Qui montre à qui? Un chapeau passe de tête en tête, le féminin et le masculin forment une dualité harmonieuse. La domination s’efface pour laisser place à l’échange et à l’équilibre.
Le prix
Faisant bon usage de leur voisinage et de leur engagement commun envers les arts, Georges Laoun Opticien et OBORO se sont associés il y a quatre ans pour créer le Prix du très court-métrage GEORGES-LAOUN-OPTICIEN-OBORO. Quatre finalistes reçoivent 100 $, et le lauréat ou la lauréate se voit remettre un prix en argent de 500 $, ainsi que 1 500 $ d'accès en équipement et aux studios du Laboratoire nouveaux médias d'OBORO.
Les œuvres des cinq finalistes sont diffusées dans la vitrine de Georges Laoun Opticien au 4012, rue Saint-Denis, à Montréal, du 25 au 31 octobre 2012, dans l’esprit du partage de la création en nouveaux médias avec la communauté du Plateau Mont-Royal. Le nom du lauréat ou de la lauréate sera dévoilé(e) sur place lors du cocktail de lancement le jeudi 25 octobre à 18 h 30.
Georges Laoun Opticien a reçu au printemps 2010 le Prix Arts-Affaires du Conseil des Arts de Montréal dans la catégorie PME pour la mise sur pied de ce projet. Notre collaboration se poursuit, et le prix reviendra l’an prochain : consultez l'appel de dossiers!
© A. Tremblay, 2010
Jonathan Plante est né en 1976. Il vit et travaille à Montréal. Il œuvre dans le champ de l’installation multidisciplinaire et étudie la question de la présence par l’exploration des différents états de l’image. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques, dont celle du Musée d’art contemporain de Montréal.
Natif de Trois-Rivières, David Dufresne-Denis a étudié la science, le théâtre et la scénarisation avant de s’intéresser au journalisme et au documentaire. Le mouvement Kino lui a permis d’accroître ses connaissances du métier, l’amenant à voyager en Europe où il approfondit sa culture. Après avoir réalisé une série documentaire pour Urbania.ca (Série Profil), il retourne en Belgique réaliser un long métrage documentaire intimiste sur la ville de Bruxelles.
Née à Drummondville, Nathalie LeBlanc vit et travaille à Baie-Saint-Paul. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval, elle a participé en 2011 à l’exposition collective En Prolongation, où elle présente pour la première fois son travail réalisé à partir de diapositives. Depuis, elle exploite la luminosité et la transparence de ce médium photographique afin d’actualiser ce procédé désuet, par le biais du détournement, de l’imitation et de l’intégration vidéo.
Marie-Andrée Pellerin est une artiste visuelle de Montréal. Elle a une double formation en art et en architecture. Depuis 2010, sa pratique est caractérisée par une importante mobilité et des recherches dans différents contextes (Bucarest, Marseille, Bruxelles, Cieplice, etc.), à partir desquelles prennent forme ses projets. Son travail artistique, toujours influencé par sa formation initiale en architecture, prend forme dans la vidéo, l’installation et le dessin.
Originaire du sud de la France où elle fait ses premiers pas en mode et en photo, Jenn Pocobene a étudié à l’école de chapellerie et d’artisanat d’art de Lyon, en France. À l’été 2007, elle s’installe à Montréal et devient responsable du département de design pour Haricana par Mariouche. Elle occupera ce poste pendant 5 ans. Aujourd’hui styliste indépendante, elle souhaite continuer à explorer ses talents créatifs à travers la vidéo.