Lorri Millan et Shawna Dempsey Shani Mootoo Alisa Lebow Margaret Stratton Alix Umen et Lisa Prisco Cornelia Wyngaarden Beyond Butch
OBORO
Au programme :
- Lorri Millan et Shawna Dempsey, A Day in the Life of a Bull-Dyke (1995 10 min. n&b, v.o.a.
- Shani Mootoo, The Wild Woman in the Woods (1993) 14 min. couleur, v.o.a.
- Alisa Lebow, Outlaw (1994) 26 min. couleur, v.o.a
- Margaret Stratton, Kiss the Boys and Make Them Die (1994) 30 min. couleur, v.o.a.
- Alix Umen et Lisa Prisco, Mad About the Boy (1994) 7 min. Pixelvision, v.o.a.
- Cornelia Wyngaarden, As a Wife has a Cow (1985) 45 min. v.o.a.
OBORO poursuit son engagement envers la diffusion vidéo avec la présentation de Beyond Butch, six bandes récentes de réalisatrices nord-américaines sélectionnées par la vidéaste et conservatrice vancouveroise Lorna Boschman.
«Où sont les photos de famille, celles qui montrent deux, trois, quatre générations de butches? Beyond Butch considère la culture en tant que force historique en évolution. Voici six perspectives sur la notion de butch; elles pourront nourrir notre réflexion et nous permettre d’approfondir ce sujet. La butch de Lorri Millan est grosse, brute et pleine d’anxiété, voyant le monde extérieur d’un oeil froid et critique. Shani Mootoo joue le rôle de sa propre butch Pria qui trouve une amante de rêve dans les Rocheuses. Margaret Stratton est hantée par un homme – qui est butch, elle ou son voyeur? Leslie Feinberg, auteure de Stone Butch Blues, est la vedette d’un documentaire d’Alisa Lebow. Mad About the Boy combine le pixelvision au métrage Super 8 dans un éloge de la coupe de cheveux butch. Finalement, on passe un peu de temps avec Keely, une femme de ranch butch de la Colombie-Britannique. Cette exposition s’inscrit dans le respect des butches traditionnelles alors qu’elle témoigne d’une reconnaissance du jeu unique des circonstances historiques qui forme notre personnalité. Le Wild West, la culture populaire américaine, le féminisme lesbien et le colonialisme y ont tous joué un rôle.
Lorna Boschman donnera également un atelier/rencontre au GIV. Une publication, comprenant un essai de la commissaire, accompagne l’exposition.
Cette exposition est rendue possible grâce à la collaboration des distributeurs suivants : Video Data Bank (Chicago), Video Out (Vancouver), Video Pool (Winnipeg) et Woman Make Movies (New-York).
Ce projet bénificie de l’appui de Programme d’aide à la présentation d’oeuvres d’arts médiatiques du Conseil des Arts du Canada.
OBORO
Lorna Boschman est une vidéaste vivant à Vancouver où elle enseigne également à Video In. Son oeuvre traite de sujets occultés, contraignant des questions peu inconfortables à faire surface. «Dans ses films et vidéos, elle présente un corps simultanément matériel et imaginaire. Elle traite de l’interaction physique entre le corps matériel et l’arène sociale et, concurremment, entre le corps imaginé et la psyché.» (Karen Knight) Lorna Boschman fut jadis une receveure tapageuse dans une ligue féminine de fastball. Le baseball est un de ces sports qui fait ressurgir la butch présente en chacun.e de nous.