Sabrina Raaf FLOTTE – Une série d’œuvres électroniques, cinétiques et photographiques
Sabrina Raaf
Vernissage le samedi 5 novembre 2005 à 17 h
Conférence de l’artiste (en anglais) le mercredi 2 novembre à 18h30 à l’université Concordia 1395, Blvd René-Lévesque Ouest, local VA 210
Flotte, l’exposition de Sabrina Raaf, interroge de façon ludique les relations qui existent entre les humains et les systèmes technologiques imaginatifs. Disséquant ingénieusement les avancées organiques/technologiques et leur impact sur nos modes de vie et nos environnements, les œuvres de Flotte suggèrent une relation co-active entre les machines et leurs utilisateurs, entre les sujets et leurs environnements, entre les systèmes et l’architecture, entre la perception et l’espace.
Flotte propose une panoplie de « machines créatives » : dans Lost, un méta-Lander perdu se retrouve submergé dans l’espace d’un cratère miniature et cinétique; dans Searchstoretrash, une sculpture labyrinthique parodie« l’autoroute de l’information »; dans Grower, un « robot » détecte les niveaux du gaz carbonique ambiant pour créer un « pré » à l’encre verte indélébile; en première à OBORO, Icelandic Rift explore des notions d’échelle, de géographie, d’emplacement et d’architecture organique, alors que la série de photographies numériques intitulée Test People montre des situations domestiques virées sens dessus dessous par des cas inattendus de perte de gravité, d’invasions, de scénarios de guerre ou de servilité.
Touts ces œuvres – en interaction entre art et information – proposent et questionnent la présence somatique, l’action et l’affect prolongés ou améliorés dans le domaine technologique. Flotte nous laisse, comme don Quichotte, imaginer, espérer et finalement nous émerveiller devant de futures formes de vie hybrides naturelles/technologiques.
Autres lectures :
Sabrina Raaf
Établie à Chicago, l’artiste Sabrina Raaf travaille en sculpture médiatique expérimentale et en photographie. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles et collectives à Espace Landowski (Paris), Ars Electronica (Linz), au Opel Villas Foundation Art Center (Rüsselsheim), à Artbots 2005 (Dublin), à la Stefan Stux Gallery (New York), au San Jose Museum of Art, au Musée Tinguely (Bâle), à la Kunsthaus Graz, ISEA (Helsinki), à Klein Art Works (Chicago), à la Wynick/Tuck Gallery (Toronto) et au Painted Bride Center (Philadelphie). Elle est lauréate de la Creative Capital Grant in Emerging Fields (2002) et du Illinois Arts Council Fellowship (2005 et 2001). Des commentaires sur son travail ont été publiés dans Art in America, Contemporary, Chicago Tribune Sunday Magazine, Leonardo, www.lab71.org, The Washington Post et New Art Examiner. Elle détient une maîtrise en beaux-arts en art et technologie de la School of the Art Institute of Chicago et est présentement maître assistant à la School of Art and Design de la University of Illinois at Chicago.
Établie à Montréal, Valérie Lamontagne a une pratique en performance et en médiums numériques, et elle est critique d’art pigiste et commissaire indépendante. Elle écrit régulièrement sur les nouveaux médias et la performance dans des publications imprimées et en ligne (CV Photo, Parachute, BlackFlash, HorizonZero, Rhizome). Ses projets de commissariat ont été présentés au New Museum of Contemporary Art (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la galerie OBORO (Montréal), au Images Festival (Toronto) et à CYNETart (Dresden). Ses œuvres et ses performances basées sur les médias (Advice Bunny, Snowflake Queen, Sense Nurse, Mermaid of the Future et Sister Valerie of the Internet, Becoming Balthus) ont été vues au Canada, aux États-Unis et en Europe. Elle détient une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (Montréal) où elle enseigne présentement au programme des Computational Arts (arts informatiques) et elle est cofondatrice, avec Brad Todd, du collectif en arts médiatiques MobileGaze.
© OBORO
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