David (Jhave) Johnston Interstitiel
D. J. Johnston, image tirée de la vidéo Interstitial, 2006
Portant sur les transformations, Interstitiel est un film construit avec un code en temps réel. Il se compose de 360 fichiers vidéo, de 85 fichiers audio et de 445 fragments poétiques aléatoires formant un triptyque combinatoire ininterrompu. Il s’agit à la fois d’une oeuvre générée par des processus informatisés et d’une méditation sur les cycles de la naissance, de la vie et de la mort.
La première vidéo, tournée en 2006 à l’aide d’une caméra compacte imperméable, montre un chat se décomposant dans le fleuve Saint-Laurent sur une période de dix jours. Une autre présente des micropaysages de bassins intercotidaux dans les environs de Vancouver, révélant les tourbillons visqueux provoqués par les marées. Sur une période de deux heures, la troisième vidéo met en scène un grillon noir sur un morceau de pain qui se métamorphose en libellule lors d’un pique-nique urbain.
La dimension sonore d’Interstitiel a été captée en route vers les sites de tournage ou encore directement sur les lieux du tournage alors que les titres de chaque fichier audio ou de chaque clip vidéo sont des phrases qui évoquent une présence. Une interface Flashorganise les trames vidéo et audio selon des chapitres thématiques distinctifs. Ainsi, à partir des titres des fichiers qui s’agencent et se mélangent, Interstitiel donne lieu à la construction de poèmes éphémères.
Conçu à l’origine pour être vu en ligne, Interstistiel sera rematricé et reconfiguré pour son installation physique à OBORO. Les vidéos y seront alimentées par un nouveau moteur de programmation, et le spectateur pourra les visionner à partir d’un fauteuil conçu par (Jhave) auquel Louise Dubreuil, Sophie Jodoin et Pascaline Knight ont donné une nouvelle peau.
Vernissage
le samedi 24 avril 2010 à 17 h
Performance À même l’interstitiel *
le samedi 1er mai 2010 à 16 h
10$ - admission générale
Places limitées
En procédant à la lecture de mots qui défilent à l’écran, générés aléatoirement par un code de programmation, David (Jhave) Johnston se prononce sur l’état de veille, la décrépitude, l’unité, les chats, les marées et le temps.
* L’événement débutera à l’heure annoncée. Les places sont limitées. Des rafraîchissements seront servis.
D. J. Johnston, image tirée de la vidéo Interstitial, 2006
David (Jhave) Johnston, poète multimédia, vit à Montréal. Il est également informaticien, concepteur d’interfaces et artiste. La majorité de ses œuvres sont interdisciplinaires et conçues par le truchement de l’Internet; son travail allie le son, la vidéo et la poésie à la programmation. M. Johnston a participé à de nombreux projets artistiques collectifs et individuels, à la fois numériques et in situ, au niveau régional et international (en collaboration avec OBX, NT2, TML, FILE, Champ Libre, Bioteknica, Turbulence.org, Ollivier Dyens, Sophie Jodoin et Year01).