Hoopoe Curatorial Atul Dodiya Rummana Hussain Vivan Sundaram Une pratique profane : art récent en Inde

Date(s) : 10 nov au 15 déc 2001

Exposition

Une pratique profane : art récent en Inde

Reception for Gurudev (6th Gujarati Sahitya Parishad, 1920), 1998

Une exposition faisant partie de l’événement Des idées en mouvance : un dialogue culturel contemporain avec l’Inde

Organisé par Hoopoe Curatorial

Présenté à Montréal en collaboration avec les Productions Cargo

Vernissage le samedi 10 novembre à 17 h

Le travail de Vivan Sundaram, de Rummana Hussain et d’Atul Dodiya est présenté à OBORO dans le cadre d’Une pratique profane : art récent en Inde. Regroupant neuf artistes contemporains de l’Inde et se déroulant dans quatre centres d’artistes autogérés de Montréal.


Réagissant à la vie dans une société qui se modernise rapidement, le travail des artistes dans cette exposition abordent des questions liées à la liberté d’expression, la justice sociale, le fondamentalisme religieux, la violence intercommunautaire, la sexualité, les droits des femmes, les injustices enracinées dans les systèmes de classe et de caste, les processus d’histoire et de mémoire, et la nature même de l’art dans ces conditions.

Une pratique profane : art récent en Inde

Reception for Gurudev (6th Gujarati Sahitya Parishad, 1920), 1998

Hoopoe Curatorial est constitué de Phinder Dulai, poète et journaliste vivant à Vancouver, et de Peter White, auteur et commissaire indépendant établi à Montréal. Jamelie Hassan, artiste de London (Ontario) fut membre fondateur du groupe.

Peintre bien connu en Inde, Atul Dodiya présente ici des tableaux à l’aquarelle sélectionnés parmi un cycle important référant à la vie de Gandhi et évoquant ainsi la tolérance dans le climat sectaire qui prévaut dans l’Inde contemporaine. Le travail de Dodiya a été présenté récemment à Londres au Tate Modern et à la Japan Foundation à Tokyo. Il vit à Mumbai.

Rummana Hussain était une peintre moderniste établie avant que ne se produise l’attaque de la mosquée Babri à Ayodhya en 1993. À partir de cet événement jusqu’à sa mort prématurée en 1999, les installations photographiques, les fragments sculpturaux, les performances et les vidéos d’Hussain ont examiné la dichotomie tragique entre patrie et nation qui sous-tend la plupart des problèmes intercommunautaires en Inde, ainsi que les conditions des femmes dans cet environnement. En plus d’avoir été présenté en Inde, son travail a fait l’objet d’expositions à travers le monde dont le Tate Modern, le Queensland Art Museum en Australie et Art in General à New York.

Artiste chevronné qui pratique l’art de l’installation, Vivan Sundaram s’est montré particulièrement efficace dans son élaboration d’une critique post-coloniale de l’histoire de l’Inde à partir d’un point de vue indien. Son installation a recours à la photographie numérique pour créer un récit à partir des relations entre différents membres de sa famille, incluant le patriarche familial Umrao Singh Sher-Gil et la tante de Sundaram, Amrita Sher-Gil, pionnière de l’art moderne en Inde. Sundaram, dont le projet House/Boat était présenté et mis en circulation au Canada par Oboro, a fait partie de plusieurs expositions en Inde et à l’étranger dont tout récemment, à Budapest, au Musée Ernst. Il vit à New Delhi.

https://vivansundaram.com/