La pratique artistique de Peter Flemming incorpore des pièces électroniques usuelles, des mécanismes faits maison, des processus mécaniques, des objets industriels, des articles de quincaillerie, de la technologie désuète ou bon marché pour grand public et/ou des codes informatiques copiés-collés ensemble. Lambinatronique combinera certaines œuvres anciennes, ré-ouvragées et reconsidérées, et de nouvelles œuvres, en cours et expérimentales, réalisées l’année dernière.
Le travail de Flemming va de petits dispositifs en réseau à des installations de grande échelle. Ce sont, pour lui, des équivalents électromécaniques de la nouvelle littéraire. Il n’utilise pas des paragraphes, des phrases, des mots et des lettres, mais plutôt des verrous et des écrous, des piles, du métal et des composantes électroniques pour explorer différents thèmes?: utilité, efficacité, entropie, loisir et nature versus technologie.
Peter Flemming a appris les rudiments de l’électronique à l’école des beaux-arts et a développé d’autres connaissances en bricolant dans l’atelier. Sa pratique s’appuie sur l’expérimentation empirique de diverses techniques et technologies, à laquelle s’ajoute un intérêt pour les phénomènes naturels et culturels. En construisant des automates aux mouvements répétitifs, il souhaite ouvrir un petit espace de contemplation dans lequel le public peut s’absorber temporairement. [P.F.]