bryan mulvihill

La « caligraffiti » de bryan mulvihill rend hommage aux processus de découpage et de permutation hérités de Brion Gysin qui, en compagnie de William Burroughs, a exploré ces techniques pour libérer le monde, le situer dans un état ouvert d’association visuelle. mulvihill et Gysin ont eu en commun une longue pratique de calligraphie telle qu’elle se pratique en Chine, au Japon et dans les pays arabes. Avec l’encouragement de Brion, bryan a appliqué des permutations au kōan zen, qui est l’expression d’un état d’esprit éclairé. Offrant un système visuel ouvert plutôt qu’une idée ou référence spécifique, le travail vise la participation créatrice du regardeur. Ces caligraffiti ont recours à de nombreux langages et systèmes d’écriture, par des processus répétitifs de création de motifs, pour stimuler le cortex visuel, tout en étant libres de tout processus précis de dénomination. Les méthodes de permutation et l’art zen ont des objectifs similaires : libérer l’esprit d’idées préconçues pour atteindre un état ouvert de créativité. Les caligraffiti peuvent sembler abstraites, mais elles sont en fait chargées par leur contexte.