Formateur : Aaron Pollard Formateur.trices invité.e.s : Daniel Barrow, Olivia McGilchrist, Erandy Vergara-Vargas et Katie Ward Arts de la transmission
Aaron Pollard, 2022
Avec la participation financière de Services Québec
La formation Arts de la transmission est inspirée des différentes conséquences ainsi que des opportunités engendrées par la pandémie sur le milieu des arts, sur les artistes et leurs pratiques. Les lieux de rassemblement, les vernissages, les performances et les spectacles se sont déplacés en ligne. Même s’il faudra des années pour comprendre les implications des changements provoqués par la pandémie, ce que nous savons déjà, c’est qu’un sous-ensemble important d’artistes aux pratiques diverses collaborent et innovent à distance depuis des décennies à l’aide d’outils divers, comme la correspondance écrite, la radio, la télévision par câble, la vidéoconférence et Second Life.
Concernant la technologie de transmission et la création artistique, la question n’est pas de savoir s’il est possible de collaborer, de créer et de diffuser la culture à distance, mais plutôt de savoir comment travailler à distance, quand adopter cette approche et quand y résister.
Cette formation, une combinaison de lectures théoriques et d’explorations pratiques, vise à explorer les qualités uniques inhérentes à l’expérience de la connexion et de la création à distance à travers un large éventail de technologies et de plateformes. Le formateur principal, Aaron Pollard, ainsi que les formateur.trice.s invité.e.s aborderont les questions des connaissances des technologies de transmission disponibles, les compétences pratiques pour accéder et utiliser les outils en lignes ainsi que le développement d’une conscience critique quant aux implications économiques, sociales et culturelles de ces divers moyens.
La formation sera donnée en français et en anglais.
Coût : 100 $ plus taxes
Contactez le Laboratoire nouveaux médias par téléphone au 514 844-3250, poste 230 ou par courriel à lab@oboro.net.
PRÉALABLES
• Être artiste, créateur/créatrice ou travailleur/travailleuse culturel.le professionnel.le;
• S’engager à être présent.e à toutes les étapes de la formation;
• Détenir une expérience de travail avec la synthèse modulaire est un atout;
• Être travailleur/travailleuse autonome ou travailleur/travailleuse salarié.e*
* Un maximum de 2 places sont disponibles pour les salarié.e.s d’une entreprise dont la masse salariale est de plus de 2 millions $ et qui est assujettie à la Loi sur les compétences du Québec. Ces participant.e.s doivent payer le tarif réel de la formation. Contactez-nous pour obtenir plus d’informations.
RÉSERVATION/PAIEMENT
Les réservations peuvent être effectuées par téléphone ou par courriel, toutefois le paiement complet doit être réglé pour que l’inscription soit valide. Les options de paiement sont : carte de crédit (Visa ou Mastercard), chèque ou argent comptant. L’inscription à un atelier est non transférable.
REMBOURSEMENT
OBORO n’accorde aucun remboursement des frais d’inscription sauf en cas de maladie (avec billet de médecin) ou de force majeure. En ces circonstances, les frais d’inscription sont transférables à un autre atelier ou à un service du Laboratoire nouveaux médias.
ANNULATION DE L’ATELIER
OBORO se réserve le droit d’annuler les formations en tout temps et sans préavis. Les frais d’inscription sont alors remboursés en totalité.
* Selon les mesures du gouvernement du Québec par rapport à la COVID, les formations professionnelles peuvent avoir lieu en présentiel, avec un resserrement de certaines mesures sanitaires. Le port du masque est obligatoire en tout temps. En savoir plus ici.
Aaron Pollard, 2022
Artiste multidisciplinaire de Montréal, Aaron Pollard créé et présente depuis le début des années 1990 des œuvres vidéo et des spectacles multimédias au Canada et à l’étranger. Il est diplômé de l’Emily Carr University of Art and Design et a obtenu une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia. Il travaille actuellement comme co-fondateur du collectif 2boys.tv et comme chercheur et responsable du secteur multimédia à OBORO.
Dans sa pratique des quinze dernières années, Daniel Barrow a utilité des technologies simples, souvent passées de mode, pour présenter des récits picturals qui combinent les méthodes du cinéma, de la bande-dessinée, de l’animation et des spectacles de lanternes magiques. Barrow est mieux connu pour son adaptation des bandes-dessinées, consistant à manipuler les formes et les dessins sur un rétroprojecteur.
Olivia Mc Gilchrist (elle) est une artiste multimédia franco-jamaïcaine blanche et une candidate au doctorat qui explore la manière dont les héritages coloniaux étendent leur portée à la technologie de la réalité virtuelle (RV). Elle a exposé au Canada, en Jamaïque, aux États-Unis, au Brésil, en Allemagne, en Norvège, en Autriche, en France, en Suisse et au Royaume-Uni. S’appuyant sur son expérience en tant qu’Euro-Caribéenne blanche et sur ses recherches sur la représentation de son identité hybride dans la culture jamaïcaine contemporaine, Olivia explore la manière dont celle-ci peut être représentée dans la réalité virtuelle. Travaillant avec les professeures MJ Thompson, Lynn Hughes et Alice Ming Wai Jim à l’Université Concordia, son projet de thèse de doctorat individualisée s’intitule Virtual ISLANDs, postcolonial hybrid identities in Virtual Reality.
Erandy Vergara-Vargas est une commissaire et chercheuse basée à Montréal. Ses principaux intérêts de recherche sont le féminisme, l’histoire de l’art mondial, les études curatoriales et le postcolonialisme, avec un intérêt particulier pour les cultures de remix, l’intelligence artificielle et l’éthique et l’esthétique de la participation. Elle est titulaire d’une maîtrise de l’Université Concordia et d’un doctorat en histoire de l’art de l’Université McGill. Parmi ses expositions récentes, on compte : ISEA2020 Online : Why Sentience ?
Katie Ward développe des pratiques d’imagination basées sur la partition pour le spectacle vivant, qui explorent des hiérarchies horizontales et des cadres spécifiques pour une expression autodirigée avec ses collaborateurs. Le travail de Katie Ward examine la cocréation sans fin entre l’imagination et la réalité. Ses œuvres invitent les interprètes et le public à s’abandonner au changement, au flux et à la spontanéité. L’invention et l’imagination sont au cœur de ces processus.
