Sébastien Aubin Eruoma Awashish Jani Bellefleur-Kaltush Ludovic Boney Geronimo Inutiq - ONF Caroline Monnet - ONF Meky Ottawa Déranger

Date(s) : 6 au 10 nov 2016
10 nov 2016, 18 h 30

Événement

Déranger

(Image provided by the NFB)

Un projet de l’Office national du film, réalisé en collaboration avec OBORO et le Wapikoni mobile

Déranger est un laboratoire de création intensive destiné à des artistes autochtones francophones. Conçu par l’Office national du film du Canada de concert avec l’artiste Caroline Monnet, cet atelier pluridisciplinaire de cinq jours met l’accent sur le partage de savoir-faire et de pratiques, soutenant la pollinisation des genres afin d’encourager l’essor d’œuvres autochtones. Le mandat de cet incubateur est d’offrir un contexte de création menant à la production de prototypes qui contribueront au développement de talents et au rayonnement de l’art autochtone.

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Déranger

(Image provided by the NFB)

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université du Québec en Outaouais, Sébastien Aubin a travaillé pour certains des plus prestigieux studios de design graphique du Canada avant d’entreprendre une carrière de pigiste. Il a conçu des publications pour de nombreux artistes, organisations et galeries d’art. Il est l’un des membres fondateurs du collectif ITWÉ voué à la recherche, la création, la production et l’éducation dans le domaine de la culture numérique autochtone.

Primée au gala de Tourisme autochtone Québec 2015, dans la catégorie ARTISTE, Eruoma Awashish détient un baccalauréat en art interdisciplinaire. Elle vise à faire connaitre davantage sa culture. Sa double identité, Atikamekw par son père et Québécoise par sa mère, lui permet de mieux saisir les différences qui distinguent ces deux peuples et de créer des espaces de dialogues par ses œuvres. Eruoma ressent une grande appartenance à sa culture autochtone. Son travail traite de métissage, de métamorphose, de la souffrance et de la blessure.

Originaire de la petite communauté innue de Nutashkuan, Jani Bellefleur-Kaltush cultive plusieurs centres intérêts dont la musique en tous genres, le cinéma et l’observation des passants assise sur un banc. Elle comprend sa réalité de femme autochtone et cherche à en apprendre davantage. Nouvellement passionnée de voyages, le dépaysement lui procure ce désir du déplacement. Devenue réalisatrice de courts-métrages du jour au lendemain, une de ses œuvres fut primée à Toronto. Elle a également travaillé sur plusieurs plateaux de tournage.

Au sortir de l’école de sculpture en 2002, Ludovic Boney participe à la fondation du Bloc 5 (atelier de production artistique) avec quatre autres artistes. Il y travaille et réalise régulièrement des projets d’art public personnel, mais également en collaboration avec de multiples artistes (sérigraphes, peintres, photographes, architectes et sculpteurs). De plus, Ludovic est enseignant de sculpture à la Maison des Métiers d’Art de Québec.

https://www.ludovicboney.com/

Geronimo Inutiq est un artiste accompli dans les domaines de la musique électronique, du platinisme et de l’art numérique. Sa pratique intègre des références aux milieux de l’art moderne, mais aussi aux puissants éléments de la culture inuite traditionnelle à laquelle il a été exposé durant sa jeunesse. Convaincu que l’expression de la créativité personnelle est une expérience résolument subjective, il s’intéresse au dialogue qui émerge entre les êtres et les cercles de plus en plus vastes et interreliés des systèmes de valeurs élaborés par la société.

D’origines algonquine et française, Caroline Monnet est cinéaste et artiste multidisciplinaire. Son travail a été présenté dans de nombreux lieux d’exposition et festivals au Canada et à l’étranger, dont le Palais de Tokyo, la Haus der Kulturen der Welt, le Toronto International Film Festival et Aesthetica. Elle présentait récemment À l’ombre de l’évidence, une exposition solo à AXENÉO7, de même que Tshiuetin son dernier court-métrage en première mondiale au TIFF ‘16.

Meky Ottawa Je suis une Atikamekw de Manawan. J’ai été élevée par ma grand-mère, une badass women. On allait toujours dans la forêt pour retrouver la paix et le calme. Je n’avais jamais peur en sa compagnie. C’est elle qui m’a permis d’être qui je suis. Vers treize ans, je prenais souvent la caméra de ma mère pour créer de faux reportages dans la communauté ainsi que des films d’horreur. De là mon intérêt pour le cinéma.

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