Émilie MonnetWaira NinaStéphane ClaudeLeonel VasquezSarah Williamsnigamon/tunai
D. Chedore, 2013
Encuentro
21 au 28 juin 2014
Classes de maître
23, 24, 25 et 26 juin 2014
Résidence
30 juin au 11 juillet 2014
Classe de maitre nigamon/tunai
Frais d’inscription : 40 $
Prérequis : L’atelier s’adresse aux artistes professionnels et aux individus qui ont une expérience avec les processus créatifs, les arts visuels, les arts médiatiques ou la performance.
Horaire : les 23, 24, 25 et 26 juin, de 9 h à 11 h
Les places étant limitées, veuillez vous inscrire avant le 19 juin en envoyant un courriel à lab@oboro.net avec le sujet classe de maitre nigamon/tunai, ou par téléphone au 514 844 3250, poste 230.
nigamon/tunai from OBORO on OBOROmobile.
Description des ateliers
L’artiste inga (Amazonie/Colombie) Waira Nina et l’artiste anishinaabée (Québec/Canada) Emilie Monnet poursuivent ici le développement de leur performance collaborative interdisciplinaire nigamon/tunai.
Les ateliers se déroulent sur une période de trois jours et présentent les techniques interculturelles développées par Waira Nina et Emilie Monnet afin de faire le pont entre les enseignements des femmes autochtones d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord. Les deux artistes étudient la couleur, les enregistrements audio et la passation de chants et de récits afin d’explorer et d’unifier les spécificités linguistiques et culturelles, pour ultimement donner vie au monde inédit de leurs ancêtres. Leurs recherches sur la couleur leur a notamment permis de développer un langage commun hors des contraintes de l’anishinaabemowin, du inga kichwa, de l’espagnol, du français ou de l’anglais. En collaboration avec les artistes sonores Stéphane Claude (Canada) et Leonel Vasquez (Colombie), et la chorégraphe Sarah Williams (Canada), elles accompagnent les participants dans les studios du Laboratoire nouveaux médias d’OBORO où sera mise à contribution l’expertise des secteurs audio et multimédia.
Cette classe de maitre est une occasion unique d’expérimenter des procédés de création et des équipements concrets dans l’objectif de révéler l’inconnu. Il s’agit d’une rare opportunité de participer activement aux discours soulevés aux côtés d’artistes et d’enseignements d’expérience.
Ces activités coïncident avec la conférence Manifest! Choreographing Social Movements in the Americas, qui s'inscrivent dans le cadre de la 9e édition d’Encuentro : Performance and Politics in the Americas, présentée par l’Université Concordia.
D. Chedore, 2013
Au croisement du théâtre, de la performance et des arts médiatiques, la pratique artistique d’Émilie Monnet s’articule autour des questions d’identité, de mémoire, d’histoire et de transformation. En 2016, elle fonde Scène contemporaine autochtone, une manifestation artistique et critique qui fait place à la création autochtone en arts vivants, et dont la plus récente édition s’est déroulée du 1er au 9 juin 2017, à Montréal. De mère anishnaabe et de père français, Émilie vit à Montréal.
Waira Nina est une artiste interdisciplinaire, auteure et consultante en politiques culturelles pour Inga Nation. Héritière des cérémonies traditionnelles ambiwaska enseignées par ses grands-parents, elle possède un riche savoir qui a contribué à la reconnaissance officielle des territoires Inga et la création d’un réseau de radio panamazonien en langue Inga.
Stéphane Claude est un compositeur de musique électronique acoustique et ingénieur de son. Ses recherches sont axées sur le développement et l’intégration de structures conceptuelles et physiologiques à des contextes d’installations et de performances. Ses intérêts portent sur la communication d’esthétiques formelle et physique en tant qu’expériences transductives par le biais du traitement audionumérique, des paramètres de l’acoustique et des espaces sonores.
L’artiste colombien Leonel Vasquez détient une maitrise en arts visuels et plastiques de la National University of Colombia, où il a développé un projet documentant la dimension sonore à travers la sculpture, l’installation, la vidéo et les données factuelles, qui explore aussi la tension entre les espaces, l’architecture, les corps et les voix, autour desquels s’articule son travail. Son intérêt pour la création fait partie prenante de ses recherches et est marqué par l’émergence d’absences.
Après avoir dansé pour de nombreux chorégraphes et compagnies de premier plan, Sarah Williams déménage en 1990 à Montréal afin de joindre La La La Human Steps. Depuis, on a pu la voir sur scène, dans les galeries d’art et dans les films, où elle a interprété des œuvres de réalisateurs et chorégraphes de renom, notamment Robert Lepage, Jean Pierre Perreault, Martin Faucher, Léa Pool, Claude Fournier et Nelson Henricks.