François Quévillon Vernissage : La Terre en suspens
François Quévillon, Esker / lithium, 2019 – en cours.
Joignez-vous à nous pour le vernissage de l'exposition La Terre en suspens de François Quévillon, qui se déploie dans les deux salles d'expositions d'OBORO, le samedi 15 avril 2023, à partir de 17 h. Également, le lancement de la publication Eidolons, un aperçu complet de l'exposition du même nom qui a eu lieu à OBORO en novembre et décembre 2022 par l'artiste Lorraine Simms, ainsi que les portes ouvertes du Laboratoire nouveaux médias, avec l'artiste en résidence Helena Martin-Franco qui partage son projet Une éléphante dans la chambre avec le public. Une soirée à ne pas manquer.
La Terre en suspens s’inspire de la géologie pour sonder l’espace-temps et la matérialité du numérique. Principalement constituées de numérisations de formations rocheuses et de fragments de territoires altérés par des algorithmes, les œuvres font écho aux implications et aux effets sur la perception de certaines technologies tout en offrant de nouvelles perspectives sur l’évolution terrestre, sa composition et les processus qui agissent sur elle; tels que l’érosion, le volcanisme, ainsi que l’extraction et la transformation du minéral dans un contexte marqué par la mondialisation et les changements climatiques.
Richement illustrée, Eidolons, publication bilingue de 60 pages, comprend des images des dessins individuels, des photos d'installation de l'exposition et trois textes. Catherine Barnabé explore "l'absence fantomatique" des animaux représentés. Le poème ekphrastique de James Sutherland-Smith évoque l'existence précaire de ces animaux autrefois vivants, et Lorraine Simms considère les façons dont son processus invoque "l'immatérialité et l'impermanence". Ensemble, les dessins et les textes rappellent de manière poignante des questions environnementales essentielles telles que la perte d'habitat et l'extinction d'espèces animales.
Au cours de sa résidence, Une éléphante dans la chambre, Helena Martin-Franco se penchera sur la réalisation d’une série de courtes vidéo performances et sur le développement de nouvelles représentations de son personnage de la femme éléphant à partir de son incarnation à la caméra. La femme éléphant est inspirée de l’expression en espagnol « tener el moco en el suelo », qui se traduit littéralement par « avoir la trompe par terre ».
François Quévillon, Esker / lithium, 2019 – en cours.
Artiste vivant à Montréal, François Quévillon travaille régulièrement dans le cadre de résidences et de collaborations interdisciplinaires. Il détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2008). Actif depuis plus d’une vingtaine d’années, il a présenté ses réalisations lors de plusieurs expositions et événements dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique. Parmi eux : Connecting the Dots (Mexico), New Frontier au festival du film de Sundance (Park City), Sous Observation au Knockdown Center (New York), ISEA (Gwangju, Dubaï et Albuquerque), Open Media Art Fair (Séoul), Intervals (Nijni Novgorod), FILE (São Paulo), IndieBo (Bogotá), LOOP Barcelona, Contemporary Istanbul, Mirage Festival (Lyon), Mois Multi (Québec), Espace [IM] Média (Sherbrooke), FIFA, MUTEK, NeurIPS, RIDM, Elektra et BIAN (Montréal).
Photo : James Schidlowsky
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Photo : James Schidlowsky
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